HtmlToText
suivre ce blog administration connexion + créer mon blog voies de la bourgogne retrouvée - vbr qui s'y frotte s'y pique ...depuis 1979 ! 1 2 3 > >> 13 juillet 2011 3 13 / 07 / juillet / 2011 19:44 nouveautés - boutique dans notre page ‘’boutique’’ vous trouverez désormais des objets en ventes : drapeau, autocollant et écusson. repost 0 published by voies de la bourgogne retrouvée - dans boutique commenter cet article … 6 juillet 2011 3 06 / 07 / juillet / 2011 11:19 la cuisine de la toison d'or cet article est paru dans le n° 2812 du journal rivarol du 25 mai 2007. la cuisine de la toison d'or quand serons en bourgogne, et en franche comté ce sera qui qu'en grogne le temps de festover, boutons le roy de france, dehors de ces côteaux, et mettons dans nos panses, le vin de ces tonneaux. réveillez-vous picards, picards et bourguignons. apprenez la manière d'avoir de bons bâtons, afin d'hocher le pot et de faire de bons fricots identitaires, puisque, ainsi que le disait l'historien pierre gaxotte : « la cuisine n'est pas un mauvais promontoire pour regarder la grande histoire », raison pour laquelle cette chronique honorera la grande bourgogne, appelée aussi lotharingie, ponant ou grand occident. c'est le pays du téméraire, c'est l'héritage des lothaire, un et deux, descendants de charlemagne, et le combat d'un « chef de peuple », degrelle. aujourd'hui le drapeau aux « fusils bourguignons » en forme de croix de saint- andré flotte encore ;j'en ai vu àauxerre, à dijon (dans les rues boutiquières, claquent d'innombrables et imposantes bannières historiques à tel point que l'on pourrait croire que "chrétient&solidarité" est le fournisseur officiel de l'union des commerçants), mais -aussi en comté de bourgogne (aujourd'hui franche comté) où il existe un mouvement populaire, autant que naïf, agissant pour la réhabilitation de l'étendard mythique (voir pour exemple le forum comtois, <wwwcancoillotte.net>). «qui s'y frotte (à la cuisine bourguignonne) s'y pique »'' ! elle est chargée de parfums d'espagne (besançon, petite ville espagnole, selon victor hugo) et tantôt d’italie qui remontent les corridors rhodanien puis rhénan jusqu'aux flamands accès a la mer, en répandant sa musique jolie parmi les peuples de thiexes pays, évoqués au grand complet dans les chants de tradition, « la cavalerie bourguignonne » ou «réveillez-vous picards »: brabançons, bourguignons, flamands, autrichiens, hollandais et dans les cités de salins, besançon, et la ville de beaune, là où les bons vins sont... qui ne se résout pas à prendre le hideux, puant et onéreux autoroute, mais par exemple, depuis brignoles (excellent rosé de provence), la nationale 7, ou mieux, les n86, n83, constatera que du nord au sud, ce ne sont que vergers ou vignobles (provence, jura, savoie, mâconnais, beaujolais, bourgogne, alsace, kaisersthul, rhin, neckar, main, moselle...) où les caves sont avenantes, ouvertes au voyageur et propices à faire refleurir ses souvenirs et ses rêves d'un état chevaleresque entre l'empire et le royaume de france, « buvons ce soir à la nostre santé... ». rigodon bourguignon dans ce couloir généreux coulent le lait et le miel, les amandes et autres fruits secs, les épices dont c'est la route et dont on fait force usage dans ce qui fut la frontière ouest du saint-empire, afin de confectionner des douceurs sucrées: amaretti, nougats, calissons et croquants, gaufres (gaufres comtoises et de liège, fines gaufres frisonnes, gaufres aux pommes de sarre), pain de gauderye, rigodon bourguignon à la cannelle, spéculoos et pains d'épice rapportés par marguerite de flandres dans le dijonnais. ces caractéristiques gastronomiques partagées ne sont pas uniques en leur genre et les tartes salées, pizzas, pissaladières du sud, à base de tomates, possèdent leur pendant au nord avec les flammekueches, deien, d nnet, wei- heu et autres feuerreiter à base de pâte à pain, pareillement garnie d'oignon, de crème pour appareil et de lard. cochon qui s'en dédie de même, on consomme force pasta, ou pâtes, nuddle ou nouilles, knodel, nockerl et gnocchi, des marches de l'eglise à la mer du nord et les polenta, gaudes, farines, semoules de maïs trouvent preneurs autant en padanie qu'en suisse et en comté de bourgogne. par ailleurs un goût prononcé pour les saucisses, saucissons, papets, jésus, cochonnailles, jambons, chairs cuites, salaisons et fumaisons dont il existe mille spécialités au bas mot, unit tous ces gens et ces peuples dans une même communion revigorante et goutteuse: salumi lombard, coppa, bresaola (boeuf séché ressemblant au brési comtois et a la viande des grisons suisse) saucissons lyonnais et lyoner ou saucisse de lyon fabriquée en sarre saucisses de morteau, montbéliard (cité wurtembergeoise), pinkel de basse-saxe, schmorwurst, eichsfelder strackeknacks, fumées et fou épicées a souhait d'autres singularités enracinées et partagées encore sont les fromages a pâte pressée (du sud au nord: parmigiano, pecorino, emmenthal, comté, tête de moine suisse ou girollin comtois, gruyères, beaufort, tome de montagne, morbier, goudse boerenkaas ou gouda, commisie kaas ou mimolette, edam- mer kass ... ). gourmandises transfrontalières au centre de la grande contrée transfrontalière européenne, on goûte les fondues que l'on accommode à la bourguignonne (dés de bons morceaux de boeuf que les convives font frire à l'huile parfumée dans un caquelon chauffé par dessous à l'alcool), à la savoyarde (caquelon frotté à l'ail dans lequel on met à fondre 400 g d'emmenthal, 400 g de comté ou de beaufort avec un verre de vin blanc, un petit verre de kirsch, une cuillerée à soupe de farine de maïs. les pratiquants trempent des dés de pain sec dans le caquelon au fur et à mesure, à la fribourgoise (400 g de comté ou de gruyère. 1 vacherin fribourgeois ou comtois fondus ensemble au caquelon avec 3 échalotes hachées, du vin blanc, du poivre) ou à la vigneronne (dés de filets de poulet, de dinde, sous noix de veau mis à cuire de la même façon dans une infusion d'herbes au vin blanc ou dés de rumsteck, poire, filet, faux- filet de boeuf plongés dans le vin rouge épicé et parfumé avec du laurier, du thym, de l'oignon, des baies sèches). que de ressemblances encore au dessert entre ces brioches aux fruits secs et confits que sont les panettones, spécialité lombarde, les fouaces provençales, les kouglofs germaniques, les pofferts et poffertjes des pais –bas, mais aussi entre les beugnets de carnaval (de dunkerque à nice, en passant par bâle), bugnes, beignets provençaux, comtois, lyonnais, lorrains, alsaciens, flamands, schnneeballen,versoffene, jungfern, souabes et autres krapfen, beignets venus d'autriche en lombardie où ils répondent au nom chantant de castagnole fritte. dégustez ces recettes, approchez-vous- en, faites-les ! elles racontent l'histoire de l’europe des peuples ! et trinquez de vin du duché de bourgogne, de rouges chablis, gevrey-chambertin, chambolle musigny, nuits-saint-georges, romanée-conti hors de prix, ou de blancs charlemagne (ça ne s'invente pas !), meursault, chassagne-montrachet, puligny-montrachet (préférez par sympathie militante les vins pierre jabouletverchère). si nous restons le ventre creux, nous subirons bien vite le sort de madame de sévigné en demeurance à saulieu (pour se faire pardonner la cuite qu'elle a prise à l'auberge du dauphin, elle a offert aux chanoines de la ville une statue de la vierge, qui trône encore, en majesté, à l'église saint andoche). attrapons donc les gougères (spécialités que l’on trouve aussi à valenciennes sous le nom de goyères) dont voici la recette: faites une pâte à choux en versant 150 g de farine dans 25 cl de lait bouillant mélangé à 100 g de beurre, sel et poivre, ajoutez 3 oeufs un par un, pétrissez, ajoutez 100 g de gruyère coupé en petits dés de 5 mm d'épaisseur, formez des choux à la cuillère, déposez sur plaque huilée, dorez au jaune d'oeuf, saupoudrez de râpé, enfournez 20 min à 170°c. le « beau léon », qui fut lui aussi un t